Avec « l’Oubliette », petits et grands sont une fois de plus entraînés dans une épopée clownesque des plus originale ; une histoire rocambolesque où confort et sécurité confrontent rêve et liberté ; une histoire d’amitié où la musique créée sur de objets inusités et la danse percussive sont à l’honneur. Les clowns réussissent, par une brillante maitrise du langage non verbal, à nous faire rire, réfléchir et à nous émouvoir.

On y retrouve deux clowns enfermés aux oubliettes pour des raisons peu valables. Chaque journée est le calque de la précédente. Chaque pas, chaque geste, est précisément orchestré et ponctue leur quotidien. Les choses sont bien à leur place dans leur petite cellule composée d’un trop petit lit, d’une toilette, d’un lavabo et d’une station de musculation. L’un d’eux profite de la naïveté et des troubles de mémoire de l’autre pour le manipuler ce qui ne tarde pas à interpeller le jeune public… Pour ces deux petits criminels de pacotilles inoffensifs, qui se volent et s’arnaquent l’un l’autre sans grand malice, la routine reprend toujours le dessus, jusqu’à la fermeture des lumières qui annonce une autre nuit tranquille.

Mais voilà qu’un beau matin, surprise !… une nouvelle prisonnière à la fois coquette et bravache fait son apparition dans leur cellule. Elle arrive chargée d’une valise remplie d’accessoires féminins et hétéroclites qui prendront bientôt toute la place. Elle a surtout des idées nouvelles qui viennent bousculer le quotidien parfaitement rythmé des deux doyens de cellule. Ils doivent maintenant composer avec cette étrangère rêveuse, qui préfère l’improvisation à la routine et les pas de danse aux pas militaires. Réussira-t-elle à leur faire comprendre qu’ils sont les responsables de leur propre emprisonnement, et que seuls l’audace, le rêve et l’amitié pourront leur redonner la clef des champs ?